dimanche 26 octobre 2014

La Frédéric Mistral - Raid Middle (87)

A la même époque l'an dernier le programme de mon dimanche avait été remis en question suite à une vilaine blessure au genou. Cette année il n'en est rien! La forme est là, la motivation et le beau temps aussi!

Direction donc Blond dans le Limousin pour la traditionnelle Frederic Mistral. Comme l'an dernier j'ai opté pour le format course (tout comme Tom!).
Lui sur le 42 km et moi sur le 26 km.

Dieu soit béni le changement d'heure, le levé à 5h30 se fait moins sentir...... Arrivés sur place vers 7h45, nous filons retirer nos plaques, discutons avec quelques connaissances, nous préparons pour finalement rejoindre la ligne de départ.
Pas eu le temps de s'échauffer, il ne fait pas chaud et surtout un épais brouillard inonde le champs de départ.

Cette année quelques nouveautés! Tout d'abord des circuits différents et surtout un départ légèrement différé entre les hommes et les femmes (très bonne idée!!).




Visiblement les remarques de l'an dernier concernant le balisage ont été prises en compte et les organisateurs semblent avoir vraiment l'intention de progresser! C'est tout à leur honneur et ça mérite d'être souligné.

Départ donc à 8h30 pour les raideurs hommes. De mon côté j'attends le top départ à côté de mes concurrentes du jour. Les têtes ne me sont pas inconnues puisque je reconnais des filles que j'ai déjà vues aux Championnats de France. Nous échangeons quelques mots.

1,2,3 départ! Je pars tout doux, d'une parce que je ne suis pas échauffée et surtout parce que je ne vois RIEN! Le brouillard et les lunettes de soleil c'est très bof!

Contrairement à l'an dernier on part dans le sens inverse! Il faut donc tout remonter dans l'herbe sur un terrain cabossé. Je suis déjà dans le dur, je sens que mes jambes ne répondent pas.
Arrive la première côte où je décide déjà de m'arrêter pour enlever mes lunettes. Je ne vois rien et je navigue complètement à vue. Sauf que quand on est myope comme moi rouler sans lunettes c'est loin d'être idéal....



Quelle n'est pas ma surprise quand lorsque je repars de me faire doubler par des randonneurs qui ont préféré schinter le départ qui leur était réservé pour ne pas avoir de bouchons..... Sauf que messieurs en faisant ça, vous gênez les compétiteurs! Nous doubler sur le plat pour caler dans la première montée c'est très très moyen!
Je me verrai obligée un peu plus loin de monter à pieds une côte tout à fait faisable sur le vélo.....sauf quand des loulous irrespectueux du règlement s'arrêtent devant vous! 

Fermons la parenthèse...

Je repars bon gré mal gré en tentant de semer ces énergumènes. Je finis par me retrouver seule et tombe sur une concurrente 40 et +. Je vais rester un moment dans sa roue me rendant compte que finalement ça n'est pas forcément la bonne option.

Arrive le premier ravito, je prends l'option de ne pas m'arrêter.
 
Alors que je suis repassée devant elle j'entame une descente en somme toute simple. A la réception d'un petit saut ma pédale vient taper dans une pierre. Un gros bruit sourd se fait entendre. Aussi bien elle que moi avons eu peur (d'ailleurs elle me criera de faire attention et d'aller moins vite!) mais pas de bobos.
Je finis par la distancer dans cette même descente. Elle me rattrapera un peu plus loin sur une portion plus roulante.

Alors que je suis de nouveau dans sa roue, je préfère m'échapper. Connaissant bien le coin puisque faisant partie du club organisateur elle m'annonce que la prochaine côte va me calmer. 
Effectivement il s'agit d'une belle patate parsemée de grosses pierres et dalles. Je butterai 2 fois mais repartirai aussitôt. Je me retourne......personne. L'écart se creuse!

Un peu plus haut alors que nous abordons une nouvelle zone constituée de dalles granitiques, j'ai la bonne idée d'ouvrir une barre énergétique! Très judicieux choix que de monter la bouche pleine quand il s'agit de mobiliser toutes ses forces et de bien respirer! Gloup.....

Arrivée en haut je retrouve une nouvelle concurrente 17/29. Alors que nous arrivons sur le bitume elle me demande à combien de kilomètres nous sommes. Je regarde mon compteur 13.8 km. Tu en as fait la moitié je lui lance! (je me rendrais compte plus loin que c'était en fait ma moyenne que je lui donnais..... lol).
Alors que je la vois peiner et que de toutes façons je n'ai rien à gagner de mon côté (je suis toujours désespérément seule dans ma catégorie), je lui propose de prendre ma roue et d'essayer de me suivre. 
Elle me talonnera comme ça sur plusieurs kilomètres avant de me perdre dans une belle côte.



Je terminerai la course toute seule, enchainant singles dans les bois, descentes rapides pour finalement au détour d'un chemin tomber sur 2 dames qui m'annoncent qu'il ne me reste plus qu'une descente, la traversée du petit village et le tour des terrains de tennis. 

Alors que je m'apprête à rentrer dans le stade je regarde mon chrono: 1h50 ! Wow, l'an dernier je bouclais la course en 2h14!
Belle progression malgré un début toussif. 
Me concernant j'ai quand même trouvé le circuit beaucoup moins difficile que l'année dernière. Beaucoup moins de technique, des côtes certes qui piquaient, mais moins difficiles. J'ai en tout cas beaucoup moins souffert.....

Au final je termine donc 1er/1 dans ma catégorie et 6eme/11 au scratch féminin. 
La prochaine fois je penserai à m'échauffer avant de partir!!

Concernant l'organisation et le circuit, je reste donc un peu déçue, pour moi le niveau était un peu en dessous de l'an dernier. Par contre le balisage était beaucoup mieux! Aux bifurcations on ne pouvait pas se tromper. En plus de grands panneaux très explicites, il y avait toujours quelqu'un pour nous guider sur notre circuit (enfin personnellement à 2 reprises ces mêmes personnes m'ont dirigée vers la mauvaise direction!!).
Encore quelques efforts pour annoncer certains carrefour où des fois les rubalises n'étaient pas bien placées et on le sait tous......dans le feu de l'action on ne les voit pas toujours!

En définitive une très belle course qui reste incontournable pour ma part!
Bravo aux bénévoles pour leur travail et gentillesse et à l'organisation qui a su écouter nos remarques! ;-)


dimanche 12 octobre 2014

Roc d'Azur - Fréjus (83)




Aujourd'hui c'est le grand jour! LE ROC D'AZUR!

Suite aux orages de la veille au matin, 2 courses ont été décalées au dimanche matin, ce qui va nous faire partir 1h plus tard que ce qui était prévu.

Arrivés sur place pour le départ de la 2ème vague nous assistons aux premiers départs avant de nous avancer nous même dans le sas de départ.
Au programme  ce jour 56 km pour 1400 m de D+ !



Dernière consignes données par le speaker et nous nous élançons sur ce mythique circuit du Roc d'Azur.

Début roulant pour rattraper le Massif des Maures. Nous allons faire un peu de bitume, chemins larges pour commencer à grimper dans un camping où les campeurs sont là pour nous acclamer et nous encourager.

Début des premières difficultés avec l'ascension des Petites Maures où sur plusieurs centaines de de mètres voir kilomètres, je ne saurais dire.... nous allons grimper, grimper et grimper. Le chemin est de plutôt bonne qualité, ça ne secoue pas trop. Se concentrer sur la poussée sera suffisant. Ca monte tranquillement en troupeau.



Au loin la sirène des pompiers......déjà du grabuge au sein du peloton?
Les 4x4 ne tardent pas à se rapprocher de nous. Obligés de hurler en anglais sur les italiens du peloton pour qu'ils s'écartent de la route pour laisser passer les secours. Manque de civisme évident, ils sont là pour la course et les autres on s'en fout!!

Arrivés en haut force est de constater que nous n'allons pas pouvoir descendre tout de suite. Le blessé est immobilisé dans la descente et les pompiers peinent à descendre en voiture pour le secourir. Nous allons donc attendre pendant un bon quart d'heure qu'ils fassent leur manœuvre périlleuse avant de pouvoir repartir.

Le problème c'est que par notre arrêt nous nous sommes fait rattraper par la vague suivante et du coup nous sommes 2 fois plus nombreux pour attaquer cette première descente et notamment la célébrissime descente du Fournel!

Tant bien que mal Tom et moi arrivons à nous frayer un passage pour aborder plus ou moins sereinement cette descente plus que technique. A cet instant le plus dur n'est pas de gérer la descente puisque finalement il n'y a rien de très très compliqué (juste quelques belles marches et une vigilance de tous les instants) mais de zigzaguer entre les nombreux VTTistes qui se sont arrêté et descendent à pieds pile poile dans la trace à emprunter pour ceux qui sont encore sur le vélo!
Pas grave on n'est pas à une difficulté près et je vais emprunter les pires passages me faufilant rapidement tel un chat aux pattes de velours.
Au final tout passe sur le vélo et je parviens à vaincre le Fournel sans bobos!


Je retrouve Tom en bas qui lui aussi est passé sans problèmes. Nous continuons notre route sur un petit singles ludique et rapide avant d'arriver au kilomètre 11 au premier ravito. 2 morceaux de banane, un verre d'eau et nous repartons très vite pour ne pas nous refroidir.

Le reste c'est la montée des Clapiers puis Valdingarde qui tirent aussi sur les cuissots. Il y a toujours du monde mais on arrive à gérer. Quelques portions plus calmes sont les bienvenues pour reprendre des forces et se refaire une santé.

Nouvelle descente technique. Je suis très à l'aise mais une fois de plus un paquet de VTTiste descend à pieds. Tu as beau leur dire de ne pas rester dans la trace et de ne pas géner, ceux-ci te contraignent à passer dans les pires passages. Bon le VTT c'est aussi ça et ça n'est pas la mort mais c'est pénible....
Arrivés à un nouveau ravito nous prenons à peine le temps de nous arrêter et nous repartons.

Nous attaquons une nouvelle ascension avec en récompense une belle descente technique que nous avions déjà fait le jeudi. Cette fois nous savons où il est préférable de passer pour ne pas se retrouver au piège!
Du coup une fois de plus ça passe à l'aise!

Nouveau ravito où nous retrouvons du Powerade et autres produits énergisants.
Je reconnais bien le passage et je sais que la descente qui va suivre est très technique et non sans difficultés lorsqu'il y a du monde!



Nous repartons et ce que je craignais arrive! Un gars devant moi hésite et se plante! J'arrive derrière et forcément je suis obligée de m'arrêter pour ne pas tomber. En stoppant net je vais venir me taper le genou dans la douille de direction! Aïe! Je m'en sortirai avec une petite entaille et une belle bosse sur la rotule...

Je remonte en selle, passe le flot de VTTistes arrêtés et reprends de la vitesse. Gros plaisir dans les virages relevés qui ont fini par se dessiner. Un pierrier qui passera plus ou moins artistiquement et je finis par rejoindre Tom.

Nous poursuivons direction le col du Bougnon où les spectateurs sont encore là pour nous acclamer. Arrivés en haut nous redescendons en file indienne par un petit single ludique. Puis se profile un beau coup de cul très étroit et technique.Tout le monde est à côté du vélo et pousse pour monter. Aujourd'hui j'ai décidé que je monterai le maximum sur le vélo alors même si je n’avance pas beaucoup plus vite que les pédestres je respire fort et grimpe en lançant avec ma petite voix des "attention, pardon, sur ta droite".
Les gars se retournent sur mon passage se demandant certainement d'où je sors lol
J'ai les jambes et la motivation alors j'en profite!
Second coup de cul je continue à monter!

Après l'effort la récompense! La descente des Car Brulé arrive et je vais lâcher les freins et me faire plaisir un max!
Tom me suit quelques mètre derrière et nous attaquons ensemble la montée vers les hauts de Saint Aygulf!

Déjà le jeudi j'avais fini à pieds et compte tenu de ma forme du jour c'est décidé, je passerai tout sur le vélo!
Alors que 2 gars sont entrain de se friter parce que l'un des 2 a frôlé l'autre de trop près je me faufile et atteins paisiblement le sommet où les bénévoles m'encouragent ouvertement! "Aller Madame, allez!" Ça me fait sourire et me redonne du peps!

Le temps que Tom me rejoigne et nous redescendons vers Saint Aygulf pour le mythique sentiers des douaniers où le trop grand nombre de VTTistes va nous contraindre à poser le pieds à plusieurs reprises.

Sortie de Saint Aygulf, la piste cyclable. Nous en profitons pour appliquer les exercices de prise de relais appris pendant l'entrainement avec le club et parvenons à garder un 28-30 km/h de moyenne. Nous finissons notre boucle par le petit tour style XC dans le bois, la traversée de champs et  franchissons enfin la ligne d'arrivée.



4h15 de roulage, 4h39 officiellement au chronomètre! Très contente de moi pour cette première. La motivation est revenue, la forme aussi, c'est tout bon pour la suite!


Au final une très belle manifestation, des bénévoles au top. Des ravitos juste comme il faut (et de toutes façons on n'est pas là pour manger!!). Des paysages fantastiques, un terrain de jeu à faire pâlir.
Nous garderons un très bon souvenir de ce premier Roc d'Azur

En revanche on déplorera comme d'habitude le manque de civisme et sens sportif de certains participants qui jettent leurs détritus par terre et n'hésiteraient pas à te pousser dans le ravin pour gagner 2 secondes sur leur temps de course.... A tout ceux là un grand bravo..... Ne changez rien les gars!

jeudi 9 octobre 2014

Roc Challenge - Fréjus (83)



Les deux jours qui vont suivre seront consacrés au mythique Roc d'Azur.

Quitte à faire le déplacement, nous nous sommes inscrits à 2 épreuves: le Roc Challenge le jeudi et le Roc d'Azur le dimanche.

Basés à Saint Raphaël nous devons ce jeudi matin nous rendre à Roquebrune sur Argens pour prendre le départ de notre course.

Départ matinal donc pour rejoindre le point de départ de la course qui se trouve à 15 km de notre point de base.

Après moultes hésitations pour trouver le départ de la course nous finissons par démarrer.
Il est 8h40 et nous savons que nous nous embarquons pour plusieurs heures de selle. Au programme 56 km pour 1600 m de D+.


Rapidement nous nous retrouvons à grimper grimper et grimper sur un chemin large en lacets.
Bizarrement pas un bruit dans le peloton, chacun est concentré et sait que cette épreuve ne passera pas sans douleurs...
2km de parcourus et nous avons déjà 300 m de D+ au compteur.  Première difficulté, premier bouchon. Nous allons monter à pieds sur plusieurs mètres avant de redescendre par un single ludique et technique. La suite ce sont des montées interminables de plusieurs centaines de mètres avec dans la foulée des descentes longues rapides et techniques.



Au terme de 11 km et des paysages à couper le souffle nous arrivons au premier ravito où nous trouvons tout le nécessaire pour reprendre des forces.

Des forces il va en falloir pour affronter le kilomètre de portage qui suit. Impossible de monter sur le vélo, la seule solution c'est pousser ou porter le vélo...

Arrivés en haut nous redescendons de plus belle sur des chemins et singles parsemés de pièges et parties très techniques. Nous prenons beaucoup de plaisir et les jambes sont bonnes.

Kilomètre 17 nouveau ravito!

Nous nous arrêtons quelques minutes avant de repartir sur un portage très physique et extrêmement long. En haut, la vue est tout bonnement magnifique.  Nous redescendons dardar par la piste de l'Enduroc!
Certains passages beaucoup trop dangereux se feront d'ailleurs à pieds. Inutile de se blesser bêtement!



Nous continuons notre route sur des chemins plus ou moins larges, des singles toujours aussi ludiques.
Après les montées forcément il y a des descentes avec tout ce que l'on peut aimer: du rapide, du ludique, du technique, des petites frayeurs lol ....
Les paysages montagneux avec la mer en fond défilent.
Nous prenons d'ailleurs le temps de nous arrêter à plusieurs reprises pour prendre la pause. Aujourd'hui nous sommes là en mode rando et nous ne voulons rien rater des paysages qui nous sont offerts. En prime le beau temps est de la partie donc il faut en profiter, ce ne sera surement pas la même chose dimanche pour le Roc ...


Nous finissons par rattraper le circuit du Roc d'Azur, ce qui nous laisse un aperçu de ce que nous allons endurer le dimanche suivant. Longues patates interminables en plein soleil. Tom a de plus en plus de mal à supporter la chaleur et nous sommes contraints de nous arrêter pour qu'il se mouille la nuque. Nous repartons et continuons notre ascension.

Arrivés sur un nouveau ravito des boissons énergisantes Powerade nous attendent. Le temps de remplir les gourdes et nous repartons sur un descente très technique.  A cause d'un VTTiste qui va chuter devant moi je vais être contrainte de descendre du vélo et faire quelques mètres à pieds.  Une fois remontée sur mon vélo je vais enchainer virages relevés rapides où mes nouveaux pneus vont pouvoir s' exprimer. Un régal!

Nous poursuivons puis arrivons au mythique Col du Bougnon réputé comme étant le Tourmalet du VTT.

Effectivement ça pique. Il s'agit d'un chemin large en terre ocre avec une pente marquée. Ca passe mais on ne peut pas dire que j'aurai amélioré ma moyenne avec cette ascension!

On repart sur un chemin plus plat et plus roulant où nous allons prendre le temps de s'arrêter prendre une photo. Échange de bons procédés, nous allons prendre en photo une bande de copains belges qui vont faire de même pour nous!


Nous repartirons avec eux et ferons une grosse partie de la fin de la randonnée en leur compagnie.

Les jambes sont lourdes, la chaleur est toujours aussi pesante mais il nous reste une trentaine de kilomètres et nous savons que la fin est proche....nous tenons bon, poussant parfois le vélo sur des centaines de mètres pour grimper certains sentiers impassables sur le vélo.

Une fois en haut il n'y a plus qu'à profiter de la descente rapide et technique qui s'offre à nous. Plusieurs kilomètres debout sur les freins, à limite ne plus pouvoir tenir le guidon tellement les mains sont douloureuses. Il faut dire qu'après plusieurs heures de selles, il n'y a pas que les fesses et les cuisses qui sont douloureuses. Les mains ont été mises à rude épreuve et n'ont pas été ménagées dans les descentes!



Arrivés au point le plus bas une dernière grosse ascension s'offre à nous: la dalle de béton ou plus communément appelée l'ascension des hauts de Saint Aygulf!
En effet, nous allons commencé par grimper doucement sur le bitume pour tourner brusquement sur notre gauche où se trouve une dalle de béton très raide de plusieurs mètres de long.
Une petite accalmie avec un faux plat montant dans la terre puis de nouveau une grosse côte pentue technique dans la roche.
Me concernant je mettrai pieds à terre un peu avant la dernière côte. Trop c'est trop, je n'en peux plus!

Nous redescendons ensuite vers Saint Aigulf, enfin redescendre est un euphémisme puisque chaque descente est immédiatement suivie d'un bon coup de cul!
A cet instant les ennuis commencent pour nous puisque nous nous faisons rattraper par les triathlètes du TRIROC. Triathlètes qui ne brillent pas par leur sportivité. Ils ne se gêneront pas pour nous pousser et nous hurler dessus pour passer.



De cotasses en cotasses nous finissons par arriver à un nouveau ravito où nous avons le plaisir de gouter à de la tapenade locale et maison tartinée sur des petits morceaux de pains. Après s'être rassasié nous redescendons vers Saint Aygulf et Frejus.
Petite boucle avec un passage par la plage au milieu des cafés et plagistes, le mythique sentier des douaniers et enfin la piste cyclable qui nous ramène vers la base nautique.
57 km, nous apercevons enfin la ligne d'arrivée. Nous passerons le portique main dans la main, contents d'avoir réussi à boucler ce Roc Challenge ensemble.


Bilan des courses: 57 km - 1700 m de D+ en 5h de roulage (6h20 départ chrono) soit 188e/238 et 1er/1 en féminine... :-)

En résumé, très beau parcours, très physique du fait des nombreux portages et de la chaleur.
Des montées, descentes interminables, techniques et ludiques à souhait, des paysages magnifiques, des bénévoles aux petits soins, toujours aussi étonnés de voir une nana sur ce genre de course......

Bref un grand merci et bravo aux organisateurs et bénévoles pour ce pure moment!

dimanche 5 octobre 2014

Rando des vignes - Marigny Brizay (86)

La semaine prochaine c'est le mythique Roc d'Azur donc ce dimanche c'est petite sortie cool.
N'ayant toujours pas retrouvé ma forme de la saison compétition nous décidons de revoir notre copie concernant les distances de nos futurs randos.

Rendez vous donc à Marigny Brizay pour la rando des vignes. L'ayant faite l'an dernier sur le grand parcours nous savons à quoi nous attendre...

Sur place vers 8h15 nous filons nous inscrire, jetons un rapide coup d'oeil sur les parcours et nous rendons rapidement compte que le parcours est le même que l'an dernier mais en sens inverse!

Du coup pas de singles dans le bois de Colombiers. Nous devrions nous contenter d'y rentrer pour très vite en ressortir.... Soit!


Nous partons sur un rythme soutenu pour se réchauffer et faire monter le cardio. Nous alternons les prises de relais avec Tom afin de garder une vitesse correcte.

Les 10 premiers km sont une succession de longues lignes droites à travers champs, sur le bitume et également de bonnes cotasses qui font bien mal aux pattes.
Les descentes sont du même gout. Pleine balle à travers champs sur des chemins à tracteurs remplis d'ornières. 2 vttistes en feront les frais au moment de notre passage. Une patte de dérailleur pour un avec un beau salto et une épaule? clavicule? cassée ou déboitée pour le second........

Nous allons enfin finir par rentrer dans un bois pour faire notre premier single. Single épouvantable avec des branches ou plutôt devrais je dire des troncs à hauteur de visage. Le terrain est un peu collant suite aux pluies de la nuit précédente mais rien de dramatique. Ça reste joueur sans pour autant être désagréable.  
Le balisage est comme l'an dernier très hasardeux avec de la chaux et des flèches très mal placées. 
Visiblement les commentaires de l'an dernier n'ont servi à rien.......

Nous continuons notre route sur des chemins toujours aussi roulants. Toujours des côtes, très peu de singles. Bon ça tombe bien on avait besoin de faire tourner les jambes!
Un arachnidé d'un genre un peu spécial me fera m'arrêter pour immortaliser l'instant.....plutôt marrant!



Kilomètre 20, nous arrivons, au terme d'une belle ascension, au premier ravito où comme l'an dernier des produits variés et de qualité nous attendent. De ce côté là on ne peut rien leur reprocher!

Nous repartons à travers quelques singles piégeux et rapides avant de rebasculer sur Marigny Brizay.

Un petit tour le long de la LGV et nous entrons dans le bois de Colombiers. Et là quel dommage, les organisateurs ont pris le parti de choisir le pire chemin qui existe dans ce bois. Une longue ligne droite qui été comme hiver est inondée de vastes bourbiers!

Nous arrivons à la bifurcation où nous décidons de continuer sur le 35 km, sachant très bien que nous laissons derrière nous de sublimes singles techniques et ludiques.

Le retour se fait sur le même rythme avec prise de relais sur la grosse plaque (et oui je suis toujours en 3x10!).

11h, nous arrivons à la salle à peine fatigués. Me concernant malgré le froid et des extrémités congelées j'ai eu de bonnes sensations. Les jambes répondaient mieux et j'ai repris un peu de plaisir à rouler.

En conclusion, dommage d'avoir inversé le sens du parcours. Les plus petits circuits n'auront pas pu profiter de la seule partie ludique du coin. 
Le balisage était encore catastrophique. STOP avec la chaux ça ne tient pas! Des rubalises ou pancartes ça n'est pas la mort!
Néanmoins les bénévoles restent souriant et agréables et au moins on ne peut par leur enlever ça! ;-)